Le monde scientifique et de la recherche n’échappent pas au phénomène de fraudes, renforcé depuis une quinzaine d’années par la montée en puissance du web. Par ailleurs, la recherche se faisant dans un environnement de plus en plus compétitif, mondialisé et complexe, certains facteurs peuvent influer sur les conditions d’exercice des pratiques de la recherche et conduire à des manquements à l’intégrité scientifique.
Ce phénomène est aujourd’hui pris au sérieux par tous les acteurs de la recherche : chercheurs, financeurs, institutions d’accueil, éditeurs scientifiques, etc…
La fraude peut être définie comme «une violation sérieuse et intentionnelle dans la conduite d’une recherche et dans la diffusion de résultats», excluant par là même «les erreurs de bonne foi» ou les différences honnêtes d’opinion».
La communauté scientifique s’accorde pour identifier trois grands types de fraude :
- La fabrication qui consiste à forger de toutes pièces les données d’une recherche ;
- La falsification qui consiste à altérer intentionnellement les données de façon à les rendre plus conformes aux hypothèses que l’on privilégie ;
- Le plagiat qui consiste à s’approprier les travaux ou les idées d’un autre à son insu et sans le créditer correctement.
Formations
- Cycle de conférences à Sorbonne-Universités (21 septembre 2017 - 28 juin 2018)
- Atelier à Paris Saclay
- Formation «Éthique de la recherche scientifique» à USPC (11 décembre 2017)
Quelques documents
- Charte nationale de déontologie des métiers de la recherche
- Article relatif au harcèlement (source : Paris Diderot)
- Article relatif au harcèlement sexuel et sexiste
- Article relatif au plagiat (source : Paris-Sorbonne)
- Comité d'éthique du CNRS
- Captation vidéo PSL - Sensibilisation à l'Histoire, à l'Epistémologie et à l'Ethique des sciences
- Présentation de Michèle Leduc (membre du COMETS) lors de la journée de rentrée 2017 de l'EDPIF